dimanche 29 mars 2009

Dernier Tango

Il pleut, Les gens sont tristes les jours de pluies et moi je suis douce nostalgie. Je voudrais drôlement me blottir contre toi. Tu me manques tu sais, j'aimerais te parler, entendre ta voix, mais même quand tu es à mes côtés, tu es loin. Tu as cessé de retourner mes appels, pourquoi? J'aimerais pouvoir comprendre cette drôle de rupture entre nous qui n'étions même pas un couple.

Je suis triste quand même. Est-ce parce qu'il pleut? Est-ce parce que tu n'es pas là? Est-ce un peu des deux? Je suis triste, je suis douce nostalgie, je pense à notre dernière nuit. C'était hier, il y a deux mois déjà, c'était il y a mille ans... Tout était si parfait, ce souper improvisé qui se voulait tout sauf romantique m'a naïvement conquise. J'aurais peut-être dû te glisser un mot de mes sentiments à ton égard, peut-être cette mise en scène était pour toi une porte ouverte sur le pays des confidences. Je n'ai pas compris le message, j'ai juste rêvé, l'âme blottie dans le creux de ton cou...

Si j'avais su.

Aujourd'hui, il pleut. Je suis douce nostalgie et je pleure. C'est à n'y rien comprendre. J'ai perdu le fil des jours. Tu fais maintenant parti d'un passé qui fût mien et c'est en rêve que je dois dorénavant me rappeler de cette nuit d'amour qui fût notre dernier Tango.

Il est trop tard pour t'aimer...

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