dimanche 15 novembre 2009

Commettre l'incommettable

ou les limites du tabou

Il fait froid aujourd'hui pourtant j'ai chaud. J'ai la chaleur d'une femme qui se fait séduire par un homme. J'ai chaud d'avoir dansé collée cuisse contre queue avec un homme qui n'est pas le mien. J'ai chaud de m'être laissée transpercer par les obscénités que ça voit grave de gars chaud racontait à mon oreille fragile de femme en manque.

C'était si inoffensif et si torride à la fois. J'ai la chaleur d'une femme qui à le cerveau imprégné de cet instant. Je vois des corps nus s'enlacer depuis à chaque fois que je ferme les yeux... Et j'ai chaud...

Je suis en crise de conscience; j'aurais pu hier commettre l'incommettable et franchir un tabou vieux comme la peste.

Je suis génétiquement mal tombée; hier j'aurais tellement pu me laisser aller si le gars avec qui je dansais n'avait pas eu une partie de mon bagage génétique dans ses valises...

Troublant, ma vie valse dans les ténèbres. Je touche le vide.

Douche froide et abstinence, je ne bois plus.


vendredi 18 septembre 2009

Stress or No Stress



Ma semaine de travail fut horrible. Pourtant elle se résume en 3 minutes 54 secondes. Ces images sont un pâle reflet de ma vie des derniers jours.

Il n'y a rien à dire de plus; je suis brûlée...

Avis aux intéressés: je cherche un clip qui représente aussi bien mes nuits, parce qu'encore là, les mots me manquent... Une seule idée qui revient tout le temps en boucle et qui ne mérite pas l'attention d'un billet à elle seule: la nuit, je rêve que je dors mal !!!

vendredi 4 septembre 2009

Voyage au bout de moi-même

Depuis quelques temps, je suis là, devant mon écran, à me demander pourquoi, pourquoi quoi.

Je n'écris pas, je suis vidée de mes mots, je suis vidée de leur sens. Je reviens d'un voyage qui, à ma vie, devait justement donner un sens.

Je suis revenue grandie, remplie d'une Europe sans âge. J'y ai rempli aussi ma boîte à images. Je suis revenue petite au milieu de l'éphémère.

Je cherche à combattre la morosité de la vie. Je cherche à ridiculiser le combat en soi. Je cherche à me dépasser. Je teste mes limites. Je cherche à me recentrer. Je veux tout, je ne veux rien...

Je me sens invincible, mais j'ai peur du vide.


Je veux déjà repartir et septembre a à peine montré son nez. Je me chercherai jusqu'au bout du monde afin de me trouver au bout de moi-même.

jeudi 3 septembre 2009

Poème Took

«Dans un trou vivait un hobbit.»
Dans ce trou gisait un homme.
«Ce n'était pas un trou déplaisant, sale et humide,»
C'était un trou au milieu d'un champs de trous,
«Rempli de bouts de vers et d'une atmosphère suintante,»
Ce n'était pas un trou exceptionnel,
«Non plus qu'un trou sec, nu sablonneux,»
C'était un trou particulier par contre
«Sans rien pour s'asseoir ni sur quoi manger;»
Sur lequel on avait déposé des fleurs fanées.
«C'était un trou de hobbit, ce qui implique le confort.»
C'était le trou d'un vieux sage et j'y ai lu la mort.


N'eut été de cette passante qui attendait
Sous un arbre que midi sonne,
J'aurais sans doute versé une larme.

J'ai vu Beren mourir, j'ai vu le vieux Took sourire.
J'ai vu Luthien, j'ai vu Méliane.
Ce qu'il reste de Tolkien et de sa femme.

dimanche 26 juillet 2009

Lettre à B.

Mon amitié pour toi est intemporel. J'attendrai donc en silence que tu te réveilles, je te regarderai dormir sans rien dire.

Mon amitié pour toi est indéfini. Il n'est pas sans raison, mais il n'est pas raisonné. Il est et c'est tout.

Il est infini, il comprend tout.

Mon amitié pour toi est imparfait, je garde le silence alors que je devrais hurler. Je gratte à ta porte de peur de te réveiller alors que je devrais la défoncer pour m'assurer que tu respires encore.

Mon amitié pour toi est inquiet, mais patient...

dimanche 19 juillet 2009

Dans 10 Jours, je serai à Edimbourg

Dans 10 jours, je sortirai pour la première fois de ma mère patrie et m'exilerai au pays des ducs et des duchesses. Je verrai des châteaux, je serai princesse.


Dans 10 jours, je serai en vacances...

Premier tour d'avion. Premières vraies vacances. Je découvre le monde si tard. Arriverais-je à sortir de mon nombril?

Et l'anxiété, toujours d'échouer, rôde au fond de mes tripes. Pourtant cette fois-ci, rien n'est formel. Je compétitionne avec moi-même alors que je ne devrais pas...

Dans 10 jours, je serai loin de toutes ces pressions qui m'habitent. Merci J. de me faire sortir de ma tête, de me pousser à devenir un peu plus moi et de m'amener dans ton énorme valise.


mardi 14 juillet 2009

Help I'm Alive...

Je suis fatiguée, je suis fanée. Je ne fourni pas, je voudrais être clonée.
Et j'ai cette chanson encore et toujours, seule dans son random, seule dans ma tête.
Et j'ai cette image en sourdine derrière la chanson... Je vais me faire dévorer vivante...

Je ne fourni pas, je voudrais être clonée. Je suis fatiguée voire fanée.
Et je n'ai qu'une idée derrière la tête, en sourdine de mes tourments: soyez-en assurés, ils ne m'auront pas!!!

... Beating like a hammer...

lundi 13 juillet 2009

Random 2



Help, I'm Alive, Metric

I tremble
They’re gonna eat me alive
If I stumble
They’re gonna eat me alive

Can you hear my heart beating like a hammer, beating like a hammer
Help, I’m alive, my heart keeps beating like a hammer
Hard to be soft, tough to be tender
Come take my pulse, the pace is on a runaway train
Help, I’m alive, my heart keeps beating like a hammer, beating like a hammer

If you’re still alive
My regrets are few.
If my life is mine,
what shouldn’t I do?
I get wherever I’m going,
I get whatever I need
while my blood’s still flowing
and my heart still beating like a hammer, beating like a hammer.

Help, I’m alive, my heart keeps beating like a hammer
Hard to be soft, tough to be tender
Come take my pulse, the pace is on a runaway train
Help, I’m alive, my heart keeps beating like a hammer, beating like a hammer

Help, I’m alive, my heart keeps beating like a hammer.

mercredi 8 juillet 2009

Dans un mois je serai à Londres

Dans un mois je serai à Londres. Le reste aura-t-il encore tant d'importance? Auras-tu encore tant d'importance puisque tu es tout sauf Londres?

Autant j'en ai voulu à mon répondeur d'avoir laissé R. tirer un trait sur notre passé, autant j'en veux à ma boîte de réception de rester muette devant les milles questions qui fracassent mon crâne et se heurte au mur de ta carapace.

Dans un mois je serai à Londres. Pourquoi accorderais-je de l'importance au reste puisque tu n'en fais plus partie?

Dans un mois je serai à Londres. J'y danserai jusqu'aux petites heures de la nuit.

Et si dans un mois je suis à Londres, mon cœur sera probablement encore dans ta boîte de réception, à attendre comme un con que tu l'ouvres et lui répondes. Il soliloque depuis des mois dans cet espace virtuel, dans ce vide cybernétique, et moi je suis complètement perdue.



J'espère laisser mon cœur à Londres, en cure de toi, et revenir, la tête pleine de souvenirs , hanter de rire tes rêves de moi.

mardi 7 juillet 2009

Vide en bleu pastel

Le gris qui habite habituellement mon vide est parti pour laisser la place à une sorte de bleu pastel, de bleu ciel... Je ne sais pas si c'est mieux.

Je fais mon deuil d'un amour impossible, d'un amour invivable.

Depuis quelques jours, j'ai les bleus.

Je savais que ce n'était pas possible, je savais que c'était fini, depuis des mois même, mais j'angoisse quand même à l'idée de t'avoir définitivement perdu. Mes appels restent sans réponse et mon coeur reste sans voix.

J'ai peur de ne plus jamais trouver la force d'aimer. J'avais pris tant de temps à réaliser l'importance que tu avais à mes yeux, trop de temps peut-être. J'ai le goût d'hurler ma tristesse, tu me manques vieux...

Le temps joue parfois de vilain tour, il est rarement mon allier en définitive pourtant je me laisse souvent guider par son odeur, mais je me répète, j'ai réellement l'impression d'avoir déjà écrit quelque chose de semblable sur le temps...

Je suis lasse, je suis lâche... J'ai les bleus et le ciel est gris.
J'ai trop dormi pour savoir encore rêver et mes yeux couleurs de pluie se tardent de cesser de pleurer.

samedi 4 juillet 2009

Recette du bonheur

Recette facile. Un ingrédient:
Ça prend de la musique joyeuse pour commencer une journée heureuse...


lundi 29 juin 2009

Le vide

«Je sentais la lourde légerté du vide qui pesait sur ma vie.» Kundera, La Plaisanterie

Dans notre société, le vide est non-seulement omniprésent, il est aussi en vogue, utilisé à toutes les sauces, il est la saveur du mois. Les médias l'acclament, le peuple en redemande et moi, il continue à me tourmenter, à me hanter.

Le vide, par son caractère endémique, est un cancer qui hante notre société. Il nous habite. Tout le monde me casse les oreilles avec ce vide qui saccage ma vie.

Au cinéma: «Méfiez-vous du vide», Chronique d'un scandale
En librairie: Le Vide, Patrick Sénécal
Chez votre disquaire: « Le vide, je vais le remplir de bon ou de mauvais souvenir. Le vide, je veux le remplir avant que mon âme s'assèche et que je craque.» Ariane Moffat, Je Veux tout


Sans cesse, je travaille à trouver un moyen de combler ce vide. Ma dernière tentative: un blog. Qui aurait dit que je bloguerais avec autant d'enthousiasme, avec autant d'appétit, de fougue... Et avec si peu de lecteurs...

Merci à mes fidèles deux amis et demi...
Je me sens moins vide grâce à votre présence.

dimanche 28 juin 2009

Up

Pour mettre un sourire dans votre été...

Film vraiment magique!!!



Merci à mon amie M. pour les nombreux beaux fou-rires.

lundi 22 juin 2009

Die Sehnsucht der Veronika Voss de Fassbinder




Ich bin Veronika Voss. J'ai été actrice. Je suis maintenant prisonnière de ma cage d'or, dépendante de mon passé, de mon médecin, de ma morphine. J'ai été Frau Voss, la grande actrice; maintenant, je ne suis que Veronika.

Certains souvenirs nous hantent d'autres nous tuent. Les souvenirs de Veronika sont ceux d'une gloire déchue et Fassbinder a réussi à nous faire comprendre tout la détresse du personnage avec ses jeux de lumières et ses tons sur tons totalement magnifiques. Ont-ils vraiment existé, les souvenirs de Véronika ou font-ils parti de ses délires? Troublant.

Je me répète, je sais, mais je ne suis pas critique... À voir quand même!

Ich bin nur Ode et je viens de terminer un film. Je ne suis pas actrice, mes souvenirs à moi sont peuplés d'échecs et je n'ai pas besoin de drogue pour les laissés derrière moi. Ils sont bien réels, mais font partis de mon passé et j'essaie non pas de les oublier, de les chasser, mais plutôt de les percevoir autrement afin de canaliser mes énergies pour profiter du moment présent.

Gloire a Horace: « Carpe Diem».
Et demain, je serai à Londres...

dimanche 21 juin 2009

C'est l'été!!!

Journée de celles où l'on se sent bien. J'ai le goût de profiter du temps qui passe, de lire, de manger, d'écrire... J'ai le goût égocentrique de n'être que moi pour moi.

Mon voisin déménage, ça fait du bruit, mais ce n'est pas grave...

J'aime ce type de journée où rien ne peut m'arriver.
Je suis maîtresse du temps, de l'espace et mon pied va presque assez bien pour que je puisse faire du lip sing devant le miroir de ma chambre en dansant dans le vide sur du Michael Jackson, du vieux Madonna ou tout autre musique qui ne s'écoute que seule devant un miroir volume au fond...

Aujourd'hui tout est simple, tout est beau, c'est l'été!!!





Parfois, faire le vide fait du bien.

lundi 15 juin 2009

Amener mon pied à l'autre bout de la Terre...

et crier plus fort que le tonnerre:« Je vais aller plus loin encore.»

Ça fait du bien parfois de prendre un rêve pour la réalité...

dimanche 14 juin 2009

Prendre mon pied

J'ai mal au pied, je me suis blessée, j'ai fait un vol plané et j'ai planté au pied d'un nain: concasse? Très. Douloureux? En effet.

Je ne suis pas de bon pied, j'ai le pied brisé, un fragment d'os est aller se promener... Ça pique, ça brûle, ça fait chier aussi un peu:

  • parce que mon état physique reflète mon état mental, je me sens pieds et points liés, je me sens perdue, va-nu-pied.

  • parce que je me suis mis les pieds dans les plats, je me sens coincée dans une situation contre mon gré.
Depuis une semaine, mes amis me font des blagues de nain pour me réconforter, et moi je suis bête comme mes pieds. J'aimerais que quelqu'un m'enlève une épine du pied, me prenne dans ses bras et me sorte de cette sordide situation sans que j'aie à y penser. Je suis due aussi pour prendre mon pied, pour juste avoir du plaisir un peu.

Je prend trop ce que les gens me disent au pied de la lettre, je m'attache ce boulet au pied et je le traîne avec moi de ma tête jusque dans mes pieds qui, au lieu de danser, trébuchent.

En espérant que demain je puisse me lever du bon pied, pour éventuellement réussir à me remettre sur pied et à prendre mon pied...



jeudi 11 juin 2009

La Tache


Mon ami B. m'a conseillé une lecture: La Tache, de Philip Roth.

Je n'ai pas un grand talent de critique, mais ce livre est une œuvre époustouflante. Les personnages de Roth sont des êtres d'une telle complexité. Wow!



Je n'ai pas de mots, je prends ceux de quelqu'un d'autre, mais ce n'est pas parce que je manque de vocabulaire ou parce que je n'ai pas d'opinion. C'est plutôt parce que je ne me suis pas encore détachée du rapport que j'ai eu avec ce livre au fil des jours. Je tenais quand même à vous faire part de mon enchantement par rapport à cette lecture.

Vous l'avez lu? Courez chez votre libraire...

Un jour, j'ajouterai un commentaire plus convaincant, je suis désolée, je suis sous le choc...

Bonne lecture!!!

samedi 6 juin 2009

Reproches

J'ai reproché à J. de passer trop de temps à s'analyser. Ce reproche est totalement contradictoire avec ce que je fais ici depuis quelques temps déjà: je sur-analyse les analyses de mes analyses.

Je devrais reprocher à V. de ne pas se rendre compte de toute la méchanceté et de tout l'hypocrisie de son ex, mais l'amitié a ces limites et je ne veux pas m'interposer entre eux. Le temps, mon guide, arrangera les choses. On ne peut pas être si vil et gagner indéfiniment.

Je voudrais reprocher à l'ex de ne pas s'apercevoir qu'il n'a pas la science infuse et qu'il a tord en ce moment d'agir ainsi avec tant de haine, mais mon amitié pour V. n'a pas de limite et je préfère rester civil et tenir ma langue que de la blesser par ricochet.

Je me reprocherai un jour mon inertie, mes angoisses inutiles, ma tendance à tout laisser aller, à me fier au temps qui, quoi que l'on raconte, n'arrange pas toujours les choses. Je me reprocherai d'en avoir laissé filer un, d'avoir pris l'autre pour acquis...

Dans un monde sans reproche, je serais en train de prendre un bain de soleil sans crème protectrice, de respirer l'air pure, endormie dans mon hamac. Dans un monde sans reproche, je serais innocente, non-coupable, de tous ces actes manqués qui dictent aujourd'hui ma destiné.


dimanche 31 mai 2009

Question 1

Pourquoi arrive-je à écrire uniquement quand je broie du noir???

Je suis l'oeuvre et Pablo est l'artiste.


Weeping Woman, Pablo Picasso

Aujourd'hui, je me sens comme cette malheureuse créature de Pablo. Je sens l'angoisse qui gruge ma gorge comme elle se gruge les ongles. Je suis une grugeuse de sentiments. Je refoule à m'en étouffer, à en devenir bleue... Comme cette dame...

Qui a dit: «Je suis l'œuvre et je suis l'artiste»?, je ne m'en rappelle plus. Il avait tord. Je suis l'oeuvre, mais Pablo est artiste. Il voit en moi mieux que moi même. Je ne connais pas grand chose à l'art, mais j'ai vu à travers cette toile un terrifiant reflet de ma réalité.

samedi 23 mai 2009

Rêver mieux...

http://www.terreinconnue.net/Galeries_img/Univers_5/L_enfant_reveur.jpg


Hier, j'ai fait un rêve, de ceux qui troubles. J'ai fait un rêve, de ceux qui font du bien.

Les rêves sont souvent le pâle reflet d'une réalité qui nous échappe. Mes rêves à moi sont généralement insupportables, ma vie passablement désastreuse.

Mais hier, j'ai fait un rêve qui s'écarte de cette réalité, un de ceux qui nous font croire que demain existe. Je me suis quand même réveillée en sursaut et, aujourd'hui, j'ai quand même de la difficulté à m'habiller. J'ai étrangement le goût de me rouler dans mes couvertes et d'attendre. Peut-on faire un rêve si doux plus d'une fois? Un tel rêve peut-il devenir réalité?



samedi 16 mai 2009

Samedi et après...

J'ai les bleus. Plus j'obtiens de réponse à mes questions et plus je me questionne, mais c'est un peu ça la vie non?

Et toi, tu cours après la mort... Ça me trouble.

Plus je me questionne à ton sujet et plus je me sens libre. La pluie à noyer la douleur qui m'enveloppait, je sors de ma torpeur. Est-ce que c'est ça la vie aussi? Ou c'est le printemps, les fleurs qui explosent, les bourgeons qui n'en finissent plus de devenir des feuilles... Cliché? Très...

J'ai fait mon ménage du printemps, j'ai répondu à mon répondeur... Ça me trouble.

Tout ce ça qui me trouble impose un après et pour l'instant après c'est le vide total. Ce ça me trouble donc drôlement plus.

Si ce ça, c'est la vie, la vie vraie, après ça c'est quoi?

lundi 11 mai 2009

Shopping 101: L'Achat d'un ami garantie à vie!

J'ai l'impression que l'amitié est rendue un bien de consommation. On magasine les amis comme on magasine une nouvelle robe ou comme on fait l'épicerie. Quand ils deviennent trop compliqués à comprendre, on les change pour un modèle plus récent. La chicane n'existe plus, on n'a pas le temps ni l'énergie pour les disputes... À quoi bon après tout?

J'ai la solution à vos problèmes de péremption amicale: Moi.

Je crois en l'amitié (t'as frissonné, je sais, c'est pire à lire que de lire: «Je crois en Dieu», ça sonne aussi fanatique, non?!), j'ai le goût de me battre pour sauvegarder la relation que j'ai avec les gens qui m'entourent, relation qui n'est naturellement pas parfaite et qui mérite parfois certaines mise au point... Ce n'est pas facile d'être mon ami et j'en suis parfaitement consciente, je sais aussi qu'il faudrait que j'écrive ici un ''Mais'' & que j'essaie de me justifier du comment du pourquoi mon amitié, même si elle est parfois difficile à vivre, est assez importante pour tenter de la préserver, mais (il sort plus loin et pour une autre raison) je crois que l'amitié perd son essence même au moment où l'on tente de la justifier.

Je suis tannée de tourner le dos à mes amis X afin de me rapprocher de mes amis Y pour mieux changer d'idée et m'entourer de Z.

Mais je suis relativement impuissante quand Y ne retourne plus mes appels parce qu'il me trouve anormalement X depuis qu'il couche avec Z...

Une change, j'ai Facebook pour me faire croire que tout cette soupe est complètement digeste.





vendredi 1 mai 2009

Analyse Multiniveau

Je suis un être social, à ne pas confondre avec sociable, car parfois, même si elle m'est nécessaire, la société m'agresse. J'ai toutefois besoin de la société qui m'entoure, je fais partie d'elle, elle fait partie de moi. Je suis donc sociale non?

Même si je ne suis pas proche de ma famille comme je le devrais, j'ai besoin d'elle. J'ai besoin de la stabilité qu'elle m'apporte. Maman, je n'aurais pas dû te cacher tout ce que je suis, j'aurais dû te parler de mes échecs; tu aurais compris mes craintes. J'aurais dû te demander conseil; j'aurais appris de tes erreurs. Papa, comprendrez-vous, maman et toi, à quel point j'ai essayé de vous éviter de souffrir de mes frasques nombreuses? Ma sœur, je t'aime, même si je sais que parfois ça ne suffi pas, je t'aime et je suis plus derrière toi que tu ne le penses, je crois en toi plus qu'en moi-même en fait et je sais que tu sauras, à ta façon, transformer un jour tes faiblesses en de belles réussites. Être sociale ne veut pas dire savoir communiquer. Être sociale veut dire avoir besoin de vous qui me servez de racines, d'ancrage dans ce monde où tout est à la dérive.

Alors que je suis proche de mes amis, ils sont, pour la plupart, physiquement loin de moi. Éparpillés aux quatre coins de mon univers, ils sont ma richesse, ma force vitale. Grâce à eux, je peux me laisser bercer par le vent et je sais que je ne tomberai pas puisqu'ils me supportent et ce, dans tous les sens du terme. J'ai besoin de leur présence, de leur contact, leur distance me rend toutefois moins tolérante aux difficultés qui croisent mon chemin.

Par contre, il faut bien s'entendre, je suis un être avant tout. Je respire par moi-même, j'ai des connaissances, une intelligence, des émotions qui font de moi quelqu'un d'unique. Je suis unique. J'aime. Je suis unique, redit-le encore... Je suis unique... Je ne suis pas que membre d'une société, je suis aussi, sans elle, je suis moins forte, moins stable, mais je suis quand même.

Aujourd'hui, je suis heureuse d'Être.

J'essaie de comprendre qui je suis, je m'analyse et je constate que je suis autre chose que cette masse corporelle qui pense, mange et qui dort. Je suis aussi une part de vous et c'est un grand honneur pour moi. Vous êtes une part de moi, alléluia.

@ J. : J'ai utilisé le titre que tu m'as si intelligemment servi sur un plateau d'argent, pour parler de moi, de toi, de nous... Merci pour l'inspiration!


dimanche 26 avril 2009

Mon Amie

Mon amie,

Je m'ennuie.
Je ne sais pas comment te le dire sans te faire de la peine.
Je sais que ce que tu vis est difficile et je me sens impuissante face à ta tristesse.
Je ne me sens pas digne de notre amitié.

En même temps,
Je me sens mise à l'écart, abandonnée voire.

Je m'excuse. Je m'excuse de ne pas être à la hauteur, je m'excuse de ne penser qu'à moi et à mon ennui de toi, je m'excuse de ne pas être plus forte... Je m'excuse de mes défauts, de mes débordements, je pleure notre amitié alors qu'elle n'est probablement même pas loin d'être finie... Je m'excuse de mes excuses.

Je m'ennuie mon amie.
J'ai peur de te perdre mon amie.
Mais je me connais, je ne me battrai pas.
Je me connais, je vais laisser les choses aller et c'est cela surtout qui me fait pleurer...

mardi 21 avril 2009

Page Blanche

La page blanche est en soi une forme de vide et aujourd'hui, je me sens drôlement remplie de ce vide. Il me noue l'estomac, me donne la fièvre, m'épuise...

J'avais oublié les fins de session, les mots qui remplissent ma tête, mais restent à l'état de pensées et ne se concrétisent sur mon écran...

Qu'est-ce qui m'a pris de retourner à l'école? J'ai la tête en panne, je me sens nulle, zéro motivation.







Il n'y a plus d'abonné au numéro que vous avez composé........ bibibibi....

samedi 18 avril 2009

Au Hasard des lectures

Ce matin, plutôt que de faire tout ce que ma longue liste de choses à faire contient, je pratiquais mon sport préféré, la procrastination tout en lisant Petits Crimes conjugaux d'Éric-Emmanuel Schmitt et en buvant un thé aux litchis. Je suis tombée sur une phrase qui me conforte dans mon idée de tenir tête à mon ami et de ne pas consulter: la société est surmédicalisée.

« Tu as une théorie: notre époque est devenue tellement douillette qu'elle tente de médicaliser la conscience mais elle ne parviendra pas à nous guérir d'être des hommes.»

En tant qu'être humain, je dois apprendre à gérer mes angoisses par moi-même afin de réussir à profiter pleinement de la vie. Je ne veux pas que des petites pilules viennent contrefaire l'idée que je me fais de cette dernière. Je veux rester dans la réalité.

Aussi étrange que cela puisse paraître, cette pièce reflétait plusieurs aspects de ma vie passée. Pour Schmitt, l'homme lâche est celui qui reste avec sa femme par peur de la solitude, du changement, de l'inconnu... Faut-il du courage pour claquer la porte sans un au revoir? Peut-être. Pour appeler quelqu'un après tant d'années et avouer son erreur, demander pardon? Probablement.

Je me console en lisant les fictions des autres, elles m'aident à comprendre ma réalité douce-amère.

vendredi 17 avril 2009

Confidence entre vous et moi

J'ai finalement effacé le message qui encrassait mon répondeur...
Merci J.

Les Femmes seraient toutes dépressives


Frau vor untergehender Sonne, Friedrich


Je n'ai pas l'intention de m'étendre sur une chaise de docteur. Je n'ai pas l'intention de me plaindre de mon sort devant un psychologue soit complètement blasé soit trop zélé. Mes réactions sont totalement normales vue la situation que je vis: le gars qui m'a laissé voilà déjà 6 ans et demi en disparaissant sans donner de raisons, m'a laissé un message sur mon répondeur récemment pour s'excuser. Je suis un être équilibré qui peut-être vient de prendre une petite dégelée, mais je ne suis pas folle. Les femmes ont des sauts d'humeur, des émotions, des montées hormonales et j'aimerais le faire comprendre à un ami, mais je ne trouve pas les mots. Il m'a dit cette semaine: «Tu es tellement intelligente, ça me désole que tu ne comprennes pas que tu as besoin de l'aide d'un spécialiste» ou quelque chose du genre...

Il y a des moments où vous devez comprendre que malgré leurs blessures passées, malgré leurs larmes constantes, les femmes ne sont pas toutes dues pour une prescription d'antidépresseurs. Il y a des moments dans la vie d'une femme que seule une autre femme ayant vécu une situation semblable peu comprendre... Ça me désole mon ami, mais malgré ton intelligence, tu ne pourras jamais m'aider à survivre à se genre de situation, ni toi, ni la chaise de ton psy.

Malgré tout, je t'aime et je suis touchée par l'intérêt que tu portes à mon bien-être.

Tellement touchée en fait que je t'ai écouté me vendre les charmes de la thérapie en sachant très bien qu'elle faisait peu, voire ne faisait pas partie des solutions envisagées par mon moi-même pour étancher la tristesse que R. a fait revivre dans mon cœur par son message.

Tellement touchée que j'écris un billet sur un blog dont tu ne connais pas l'existence afin de trouver les mots que j'utiliserais si je t'avais à mes côtés pour t'expliquer ce que je vis. Je souhaite que mon ami le hasard te berce jusqu'à mon texte, que tu le lises et que tu comprennes sans que j'aie à m'expliquer réellement parce qu'on le sait, au bal des non-dits, je fus autrefois proclamée reine.

Et la reine regarde le soleil se coucher sachant très bien que demain, il y en aura un autre...



dimanche 12 avril 2009

L'Envers du décor

Mon décor est à l'envers, je vis à l'envers du décor... Je fais la vaisselle avant de manger. Je dors dans un lit déshabillé. Mes vêtements sont usés. J'ai des jambes de grand-mère, des seins de matante... Je me fous d'hier, je pleure un passé lointain. Je me fous de demain, j'ai arrêté de vivre hier.


Je vis à l'envers, je marche à reculons. Je soupe le matin, je dors le jour... La nuit, je me balance au milieu de nulle part.

Je ne suis pas Alice, je n'ai sa force de caractère, je me perdrai probablement avant d'avoir retraversé le miroir...

vendredi 10 avril 2009

Le Bal des Non-Dit

Parce que personne ne dit rien.
Parce que tout le monde garde tout pour soi.
Parce que ça pourrait te faire de la peine, parce que tu as peur que je me fâche.
Parce qu'il préfère attendre qu'elle ne soit plus en colère, parce qu'elle préfère choisir le bon moment.
Parce que vous avez déjà attendu trop longtemps... À quoi bon maintenant?

J'ai mille conversations dans ma tête. J'ai mille déceptions dans mon cœur, mille venins, mille rancunes, mille tristesses...

J'irai au bal des non-dit et j'aurai mal... Mal d'avoir fermé ma grande gueule, mal d'avoir fermé mon cœur, ma porte, ma tête.... Trop petite dans ma grande robe de princesse, trop grosse pour une si belle robe de bal... Trop triste pour faire la fête, trop enivrée pour faire autrement...

Personne n'invitera personne à danser, parce qu'on ne parle pas au bal des non-dit.
Tout le monde boira son cocktail dans son coin, le silence sera déclaré roi du bal... Et, seule, en grande reine de la soirée, la musique chantera à tue-tête: le monde est à pleurer, l'amour est sans pitié...

dimanche 5 avril 2009

Les Ailes du désir

«Pouvoir simplement dire, comme un instant, je suis joyeuse, j'ai une histoire et je vais continuer à en avoir une.»





Magnifique poème d'une durée de 2h00. Magnifique poème gravé dans l'éternel. Moi qui n'y comprend rien à la poésie...

A voir donc: Les Ailes du Désir de Wim Wenders. Un mythe de Faust réinventé où un ange rêveur fait un pacte avec L'amour pour regagner un corps de mortel.

samedi 4 avril 2009

Mon Répondeur, toujours...

Je tourne en rond, assise dans mon salon. Le ciel pleure pour moi aujourd'hui. Moi, je n'ai plus la force de pleurer. Je n'ai toujours pas effacé le message qui hante mon répondeur, il est si irréel, si peu probable.

Je l'attendais ce message pourtant... Maintenant que je l'ai, je ne sais pas quoi en faire.

J'ai des excuses sur mon répondeur, un message que j'attends depuis plus de 5 ans. On me demande pardon, on me dit de passer à autre chose, de vivre ma vie, de tourner la page.

J'ai des excuses sur mon répondeur, j'attendais des explications. Tes excuses n'ont aucune valeur si elles ne sont pas justifiées. Pourquoi ce repentir soudain? Qu'est-ce qui t'arrive? J'ai peur pour toi. Les gens qui vont bien ne laissent pas de tels messages sur les répondeurs. Tu m'as quitté d'une manière lâche et tes excuses ne valent pas mieux.

J'aurais aimé avoir droit de répartie, j'aurais aimé avoir droit de te cracher au visage toute la douleur que je ressens après l'écoute de ton message. Il a ouvert des portes que je croyais pourtant avoir réussi à condamner.

Peut être, un jour, réussirons-nous à avoir cette conversation que je continue d'attendre. Pour l'instant, je te refuse le droit d'être pardonné. J'espère que tu comprends pourquoi.

jeudi 2 avril 2009

Random


Smooth, Rob Thomas & Carlos Santana

Je laisse le hasard choisir le prochain sujet de ma chronique, l'aléatoire hanter mon Blog.

Les hasards de ma vie sont trop peu réalistes pour être exhibés sur internet, tu ne me croirais pas. Me lis-tu seulement? Je parle seule, j'ai des statistiques à l'appui et Dieu connait la fiabilité d'une bonne vieille stat. Donc, pour toi peut-être mon premier lecteur, ma première lectrice, la voix «Oh my God» de Rob Thomas et la désormais célèbre guitare de mon ami Carlos.

Nombreuses sont les joies associées au concept de liste d'écoute et à celui de mode aléatoire; je te casse les oreilles avec du Santana dans le tapis.

Ça fait du bien non? Ça donne le goût de danser, danser entremêlés les uns aux autres...
C'est un souvenir de Cégep ce Santana, la chanson préférée de ma meilleure amie en fait. Quand je l'entend, je pense à elle. J'ai drôlement besoin d'elle aujourd'hui, mais elle est loin... Alors j'écoute nostalgiquement de la musique en me disant que ça va passer...

Ça finit toujours par passer non???
Et ce putain de hasard qui hante toujours mon répondeur...

mercredi 1 avril 2009

Seule

Je suis seule, funambule parmi les acrobates, je suis seule. J'ai un message sur mon répondeur, un message que je n'attendais plus, un message qui a traversé les années pour venir me gifler. Je suis seule malgré le répondeur.

Je virevolte sur un fil; les insomniaques s'amusent de ma danse. Je suis l'une des leurs maintenant, je suis leur sœur-sans-sommeil.

J'ai gardé un message sur mon répondeur, un message qui a traversé les années et que je n'ose plus effacer, profanation de mon temple-répondeur que je n'ose condamner. Je suis seule dans mon temple malgré le message.

Je glisse hors du fil; les insomniaques s'enorgueillissent de ma chute. Elle me rappelle à eux avec tant de grâce.

J'ai perdu l'équilibre une fois de plus...

Laissez-moi par terre, laissez-moi pleurer. Je ne suis plus funambule, je ne suis pas ballerine, je ne suis ni un ange, ni une fée. Aujourd'hui, je suis la solitude et la solitude, ça se vie aplati sur un plancher.

lundi 30 mars 2009

La Ronde des Insomniaques

Je suis comme ces âmes errantes, je cherche la voie du salut. Je cherche le sommeil. Je tourne, je me retourne et je tourne encore.

Je ferme l'œil, ouf enfin... Fausse alerte, je me réveille, le cœur prêt à prendre la poudre d'escampette. Il tambourine si fort contre mes côtes que je souffre, je tremble, je suis fatiguée, mais mon sommeil se fout de moi. Les heures filent, le temps se défile, je n'y arriverai pas...

Il me nargue le sommeil, il se rit de moi et mon colocataire à quatre pattes ronronne paisiblement le cul dans ma face. Je veux être un chat et dormir toute la journée, je veux être un chat et me faire dorloter, je veux être un chat et me foutre de toi quand tu ne dors pas...




dimanche 29 mars 2009

Dernier Tango

Il pleut, Les gens sont tristes les jours de pluies et moi je suis douce nostalgie. Je voudrais drôlement me blottir contre toi. Tu me manques tu sais, j'aimerais te parler, entendre ta voix, mais même quand tu es à mes côtés, tu es loin. Tu as cessé de retourner mes appels, pourquoi? J'aimerais pouvoir comprendre cette drôle de rupture entre nous qui n'étions même pas un couple.

Je suis triste quand même. Est-ce parce qu'il pleut? Est-ce parce que tu n'es pas là? Est-ce un peu des deux? Je suis triste, je suis douce nostalgie, je pense à notre dernière nuit. C'était hier, il y a deux mois déjà, c'était il y a mille ans... Tout était si parfait, ce souper improvisé qui se voulait tout sauf romantique m'a naïvement conquise. J'aurais peut-être dû te glisser un mot de mes sentiments à ton égard, peut-être cette mise en scène était pour toi une porte ouverte sur le pays des confidences. Je n'ai pas compris le message, j'ai juste rêvé, l'âme blottie dans le creux de ton cou...

Si j'avais su.

Aujourd'hui, il pleut. Je suis douce nostalgie et je pleure. C'est à n'y rien comprendre. J'ai perdu le fil des jours. Tu fais maintenant parti d'un passé qui fût mien et c'est en rêve que je dois dorénavant me rappeler de cette nuit d'amour qui fût notre dernier Tango.

Il est trop tard pour t'aimer...

vendredi 27 mars 2009

Vulgarité vs Sensualité: l'Ultime Combat

J'aime la dentelle. J'aime porter de la dentelle. J'aime naturellement parler de dentelle...
J'aurais aimer faire de mon blog un lieu qu'on consulte à la chandelle. Aujourd'hui, j'ai vu un Blog qui se dit ''sexy'', j'ai jeté un œil, mais j'ai trouvé les textes d'une telle vulgarité... La ligne entre sensualité et vulgarité est tellement mince, tu ne trouves pas?

La courbe d'un corps, les caresses faites d'une main habile, les frissons d'un plaisir tant attendu peuvent si facilement se transformer en autant de gestes obscènes. Je ne me compromettrai pas aujourd'hui à tenter de faire de cet article un texte attisant les sens de peur de tomber machinalement dans cette vulgarité que je réprouve.

Je ne juge pas non plus ces jeunes femmes plastiques aux seins siliconés qui n'ont pour seule envie que de se faire baiser. Je les comprend parfaitement là n'est pas la question. Je ne me sens juste ni concernée ni attirée par la forme de littérature que celles-ci proposent. L'avantage d'un média comme internet étant qu'on peut volontairement ignorer ce qui nous déplaît, je laisserai ses textes trouver leur pervers auditoire et je tenterai de te garder à mes côtés et de te montrer ce côté de moi qui est rempli de nuances, de contradictions, d'émotions et de sensualité.

Peut-être auras-tu un jour envi de tamiser la lumière avant de me lire, peut-être te ferais-je rire, te ferais-je pleurer?

Qui sais?

mercredi 25 mars 2009

Marcher dans le vide


Journée perdue... Une autre...



Que ma vie m'accorde une trêve
Que ma vie s'accorde
Que mes nuits débordent de rêves
Que ma vie s'aborde

Louise Attaque

mardi 24 mars 2009

Baigner dans l'huile

Expression peu reluisante qui signifie que tout va pour le mieux. Pourtant, je n'ai pas l'impression que je serais enthousiaste à l'idée de patauger dans un marais graisseux aux arômes peu divins d'olive ou de canola.

De toute façon, je ne me rappelle pas avoir déjà eu la possibilité d'utiliser cette expression. Tout va de travers, j'ai même des boutons qui me poussent dans le dos et Dieu sait que je hais les boutons. J'avoue que je ne connais pas un cave pour dire que c'est sexy un bouton. Ouf! Je suis normale donc, un peu? Je viens de me trouver un point en commun avec toi en tout cas, non? Nous haïssons les boutons. Surtout les gros pleins de pus, ceux qui laissent des marques et qui n'en finissent plus de boutonner et ceux qui piquent naturellement.

Parce que ça me pique dans le dos. J'ai beau essayer de gratter, je ne me rends pas exactement à l'endroit où ça démange... Et j'ai vraiment une conscience sociale. Je ne peux donc pas demander à personne de m'aider à me soulager... A moins que?!? Tu ne serais pas un de ces caves qui aiment les boutons? Parce que j'en ai dans le dos!! Oui, oui... et ils attendent que tes mains velues viennent les chatouiller.

Ça y est, j'ai eu un préjugé! Il faut me le dire quand ça m'arrive, il faut me remettre à ma place: «Ode, t'as sous-entendu que les caves qui aiment les boutons ont les mains velues...»

En fait, j'avais toujours associé les boutons avec le manque de propreté. «Mais non ma Noire, de dire le pharmacien, t'as la peau sèche, il faut l'hydrater...» Câlisse, se crémer toute seule, c'est pas évident. J'aurais besoin d'une longueur de plus de bras pour arriver à mes fins... Le problème c'est qu'avec une longueur de bras de plus, je risque de ne me pogner que des caves avec les mains velues, et comme je serai en mesure de me crémer comme du monde, ben criss... Ils ne rappelleront pas!

À moins que... l'huile, ça hydrate non??? Et si, ce soir, je baignais dans l'huile???

Coming Out

J'ai un aveux à te faire, je ne sais absolument pas danser.

lundi 23 mars 2009

Intro

Je suis ici pour apprendre à danser dans le vide et j'espère sincèrement vous amener avec moi, au rythme de mes pas, dans mon mode survie. Pour m'empêcher de tomber, je danse!

Je croyais être fait de porcelaine, mais la porcelaine est friable et moi, je tiens toujours debout.

Je tiens debout et je danse. Je danse à la lune. Je danse mon vide.
Je ne tiens qu'à un fil.
En fait, je suis suspendue à rien.

Je voudrais être pendue à tes lèvres, je voudrais danser dans tes bras, mais tes bras sont croisés et tes lèvres ne parlent pas. J'ai décidé de continuer à tourner sans toi. Et je tourne et je danse... Et j'espère, par ma danse, attirer les regards. J'espère que d'autres que toi me rendront mon équilibre.

Pour toi j'écris, pour me consoler de toi.

Pour moi j'écris surtout...
Pour d'autres éventuellement...