samedi 18 avril 2009

Au Hasard des lectures

Ce matin, plutôt que de faire tout ce que ma longue liste de choses à faire contient, je pratiquais mon sport préféré, la procrastination tout en lisant Petits Crimes conjugaux d'Éric-Emmanuel Schmitt et en buvant un thé aux litchis. Je suis tombée sur une phrase qui me conforte dans mon idée de tenir tête à mon ami et de ne pas consulter: la société est surmédicalisée.

« Tu as une théorie: notre époque est devenue tellement douillette qu'elle tente de médicaliser la conscience mais elle ne parviendra pas à nous guérir d'être des hommes.»

En tant qu'être humain, je dois apprendre à gérer mes angoisses par moi-même afin de réussir à profiter pleinement de la vie. Je ne veux pas que des petites pilules viennent contrefaire l'idée que je me fais de cette dernière. Je veux rester dans la réalité.

Aussi étrange que cela puisse paraître, cette pièce reflétait plusieurs aspects de ma vie passée. Pour Schmitt, l'homme lâche est celui qui reste avec sa femme par peur de la solitude, du changement, de l'inconnu... Faut-il du courage pour claquer la porte sans un au revoir? Peut-être. Pour appeler quelqu'un après tant d'années et avouer son erreur, demander pardon? Probablement.

Je me console en lisant les fictions des autres, elles m'aident à comprendre ma réalité douce-amère.

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